Le Thuja occidentalis ‘Zmatlik’ forme un petit arbuste Ă©lĂ©gant et graphique. Il est persistant, son port conique Ă©troit est soutenu par des branches ascendantes, joliment torsadĂ©es en spirale. Elles sont vĂŞtues d’un très beau feuillage vert foncĂ© finement texturĂ©. Sa taille modeste et sa croissance lente lui permettent d’entrer dans un petit jardin, oĂą il deviendra un point focal. PlantĂ© en haie, il composera un Ă©cran original et raffinĂ©, au jardin ou dans de grands bacs sur la terrasse. C’est un conifère adaptable et bien rustique, peu exigeant sur la nature du sol, pour peu qu’il soit drainĂ© et pas trop sec. Il apprĂ©cie une exposition ensoleillĂ©e.
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Le Thuja occidentalis, Ă©galement appelĂ© Thuya du Canada ou encore Thuya occidental, porte parfois le nom de Cèdre blanc du Canada ou Balai. C’est un conifère persistant de la famille des cupressacĂ©es originaire du nord-est de l’AmĂ©rique du Nord. Il est distribuĂ© sur une vaste zone gĂ©ographique qui reflète parfaitement la plasticitĂ© de ses conditions de d’existence, depuis les marĂ©cages jusqu’aux falaises, autant de milieux hostiles qui dĂ©couragent bon nombre d’autres espèces concurrentes. Dans la nature, il atteint 15 Ă 20 m de hauteur, adoptant un beau port conique, et un tronc couvert d’une Ă©corce très dĂ©corative, brun-rougeâtre et s’exfoliant. C’est une espèce très rustique, très bien adaptĂ©e aux climats tempĂ©rĂ©s et aux sols pauvres, humides ou ponctuellement secs. Son bois presque imputrescible, lĂ©ger, odorant et facilement inflammable se prĂŞte Ă de nombreux usages. Il a donnĂ© naissance Ă plus de 300 cultivars qui ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s pour leurs qualitĂ©s ornementales.
La variĂ©tĂ© ‘Zmatlik’, peu diffusĂ©e en France, s’en distingue par sa taille modeste, son port compact conique Ă colonnaire, et ses branches ascendantes et spiralĂ©es très inhabituelles chez un thuya. Sa croissance est lente, de sorte qu’il atteindra Ă maturitĂ© environ 2 m 50 de hauteur pour 1 m d’envergure. Ce conifère possède un feuillage aromatique lorsqu’on le froisse, formĂ© de fins rameaux aplatis, disposĂ©s en plans, recouverts de feuilles en forme d’Ă©caille de 3 Ă Â 5 mm de longueur. ImbriquĂ©es les unes dans les autres, les feuilles confèrent aux ramules un aspect plat. Le feuillage est d’une teinte vert sombre très profonde et brillante toute l’annĂ©e.
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Le thuya occidental ‘Zmatlik’ par ses qualitĂ©s ornementales exceptionnelles et sa facilitĂ© de culture, mĂ©rite d’ĂŞtre plus souvent plantĂ©. Il s’adapte Ă tout sauf Ă l’ombre dense et aux sols gorgĂ©s d’eau ou trop secs. Sa silhouette sombre de sentinelle bienveillante, pĂ©trie d’Ă©lĂ©gance, est destinĂ©e Ă mettre en valeur n’importe quel massif. On l’adoptera sans rĂ©serve en isolĂ© dans un petit jardin, sur un grand talus, parmi les rochers, ou Ă proximitĂ© d’une piscine, car il s’accorde bien avec les lignes gĂ©omĂ©triques et les ouvrages maçonnĂ©s. Comme il tolère la pollution atmosphĂ©rique, on peut aussi le planter en petite haie, en ville, pour prĂ©server l’intimitĂ© d’une terrasse ou d’un balcon. Les rĂ©elles qualitĂ©s graphiques des conifères s’imposent naturellement dans la conception d’un jardin contemporain, qui prĂ©fère l’esthĂ©tisme des formes, des silhouettes et des textures Ă la valse des floraisons. Ces plantes Ă la permanence rassurante structurent durablement un massif, marquent les allĂ©es, bordent la terrasse, se substituant aisĂ©ment Ă la prĂ©sence forte du buis taillĂ© ou du houx. Elles s’associent bien aux mahonias, ou aux graminĂ©es Ă©chevelĂ©es au tempĂ©rament très complĂ©mentaire. Le tout est de jouer avec les volumes et les couleurs.
Le Thuya est certainement le plus populaire des conifères de nos jardins malgré son origine lointaine nord-américaine ou chinoise. Sa croissance rapide, son peu d’exigence en ont fait un candidat idéal pour créer des haies opaques, faciles à tailler avec quelques défauts cependant. La haie de Thuya plicata Atrovirens est devenue si commune au sein des lotissements que les maladies s’y propagent parfois à grande vitesse. Leur grande vigueur en terrain frais oblige parfois à réaliser 2 à 3 tailles par an pour maintenir la haie à 2 m de hauteur.
Avec la perte de biodiversité que l’on subit, la tendance est plutôt à varier les essences de haie et à utiliser des arbustes feuillus persistants et caducs, mellifères ou produisant des baies pour la faune. Les thuyas possèdent cependant d’autres atouts que l’on aurait tort de négliger. Il faut d’abord rendre ses lettres de noblesse au Thuya plicata, nommé aussi Thuya géant, Cèdre rouge de l’ouest (Western redcedar) capable d’atteindre des hauteurs de 60 m dans son habitat (30 m en Europe) et de marcotter jusqu’à former un spectaculaire bosquet de 60 m de périmètre comme à l’Arboretum des Barres dans le Loiret. Il s’agit d’une essence forestière importante du nord-ouest des Etats-Unis. Son cousin de l’est des Etats-Unis, Thuja occidentalis (Thuya du Canada ou Cèdre blanc), doté d’un feuillage plus brillant vert vif offre un port conique plus compact ne dépassant pas 15 m de haut et s’utilise aussi bien en isolé ou que pour former des haies taillées ou pas. Le thuya de Chine (Platycladus orientalis) pourvu de cônes à pointes recourbés est aussi prisé dans les petits jardins et pour la culture en pot. Il existe de nombreux cultivars nains parmi ces 3 espèces avec des ports bien différents, globuleux, colonnaires, pleureurs et des teintes variées allant du doré chez le Thuya d’Orient Aurea Nana ou Thuja occidentalis Rheingold au vert sombre en passant par du cuivré chez Thuja occidentalis Golden Tuffet, ou le vert bleuté chez Thuja occidentalis Mr. Bowling Ball , avec des rameaux torsadés chez Thuja occidentalis Zmatlik , des rameaux panachés de jaune chez Thuya plicata Zebrina…

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